A mes (nos) amis

Cet article est une lettre ouverte, une déclaration d’amour, un point d’exclamation dédié à tous les amis, les miens, les nôtres, les vôtres. Ces êtres merveilleux qui ponctuent notre quotidien et sans qui notre vie ne serai plus tout à fait la même.

coeur

Il y a ces jours où tout va bien, le soleil brille, les oiseaux chantent, on se sent le cœur aussi léger qu’un papillon et on se laisserait presque aller à voleter de ci de là, au grès des courants d’air ou de notre volonté. Ces jours-là sont merveilleux. Partager un immense bonheur avec des gens qu’on aime cela nous laisse encore beaucoup de bonheur pour nous tout seul. Et puis les amis c’est comme des incubateurs de bonheur, vous leurs donnez un petit rien et ils vous donnent un grand tout.

Les amis ce sont ces gens qui comprennent votre humour (qui peut paraitre obscur aux mécréants), des personnes qui rient de vos petits défauts (même parfois des gros), des êtres qui savent identifier le second degré (non, vraiment je ne veux pas me faire nonne !).

Un ami c’est avant tout quelqu’un qui ne vous juge pas, qui ne cherche pas à vous changer et qui surtout, surtout, ne rit pas de vous.

Les prétendus amis qui ne ratent aucune occasion pour vous tourner en dérision sont tout sauf des amis sont au mieux des connaissances… au pire de vrais ******** (je ne voudrais pas être vulgaire).

Pour partager des moments inoubliables, ou plus classiquement une tasse de thé (les réfractaires parlent de vodka…), ils répondront toujours présents, ces petits êtres pleins de sourires et de compassion, tellement remplis de bonnes intentions qu’on les voit se tendre, s’étirer, au risque d’exploser et de déverser leur amour au hasard, sur toute personne se trouvant dans les parages.

Attention aux débordements d’affection. Il est aisé de s’éprendre de ces petits êtres attachants, si facile de sentir leur souffrance, de subir avec eux. Tout sentiment est partagé, analysé, pensé, réfléchi. Un ami cherche une solution à chaque chose et pour lui, tout problème aura sa solution.

Vous vous êtes fait larguer par un méchant garçon ?

Qu’importe, il n’était pas assez bien pour vous ? Vous êtes tellement au-dessus du lot, tellement exceptionnelle… et vous êtes la seule à ne pas y croire.

Ah ces amis qui font de vous une star, une personne à part, quelqu’un d’unique, de fantastique, qui vous font rire derrière vos larmes.

Et vous avalez ce liquide salé qui s’échappe de vos yeux, vous riez, bouche grande ouverte malgré vous. Car la fatalité n’existe pas quand on est bien entouré.

Quand on sait qu’à tout moment on a quelqu’un sur qui se reposer, une oreille attentive qui capte vos doutes et vos peurs, les dévore et vous les ressort inoffensifs, menottés, saucissonnés.

Les vrais amis se révèlent dans les pires moments, ces moments de ceux qui font fuir la majeure partie de votre entourage. Les moments pas très marrants où le clown de service disparait et se transforme en un clown triste. Ces moments où votre lumière intérieure est en position éteinte et où vous vous perdez dans la noirceur de vos pensées. Dans ces moments-là, vous verrez des bras tendus vers vous pour vous sortir du puits où vous vous noyez. Au bout de ces bras, ces poignets, ces coudes, en remontant lentement, vous reconnaitrez ceux qui sont réellement là pour vous, dans les pires instants (quitte à se mouiller les manches pour vous sortir du puis, mais ceci est une autre histoire…).

J’ai connu assez de hauts mais aussi de bas pour faire tomber les masques de bon nombre de comédiens de l’amitié. Pour d’autres, rien ne dissimulait leur vrai visage et je voudrai les en remercier.

 

Merci, merci pour tout, merci d’être là quand je ris (et c’est dire si je ris fort) mais surtout merci d’être là quand je pleure, même si ça n’arrive pas souvent, même s’il faut parfois un peu gratter la surface de mon cœur pour en dégager les sentiments.

Merci pour tout, je ne le dirai jamais assez, je vous aime tellement, je vous dois tellement.

 

PS : je ne comprends pas moi-même d’où me sors cette envolée lyrique, mais il n’en reste pas moins que sans vous je serai beaucoup, beaucoup moins bien.

 

Xoxo

 

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Fantômette

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